RĂšglesdu forum. 20 messages 1; 2; Suivante; Nat67 Messages : 10 EnregistrĂ© le : jeudi 02 septembre 2010 14:21. hepatite c. Message par Nat67 » mercredi 08 septembre 2010 15:52 Est ce que le contact plaie a plaie est suffisant pour la transmission de l'hepatite c, ou est ce que la profondeur des plaies et/ou la quantite de sang entre en jeu ? Haut. Anonyme20397. Re: Ellese traduit par une rougeur, une chaleur et un gonflement de la zone lĂ©sĂ©e. De nombreuses cellules appelĂ©es cellules phagocytaires franchissent alors les capillaires sanguins pour se rendre au niveau de la plaie. Les cellules phagocytaires interviennent pour Ă©liminer les agents infectieux (= Ă©lĂ©ments Ă©trangers). Coronavirus: «Si je touche une personne contaminĂ©e, vais-je l’attraper ?». Cela dĂ©pend surtout de la durĂ©e du contact et de sa localisation. Une bise ou une main sur l’épaule ne Pourtraiter une infection de plaie, la premiĂšre Ă©tape consiste Ă  la nettoyer. La façon la plus simple d’y parvenir est d’utiliser de l’eau et du savon. Selon le type de blessure, il faut faire trĂšs Pourqu'un risque de transmission du VIH par le sang soit rĂ©el, il faut : que du sang frais coule, que ce sang soit celui d’une personne sĂ©ropositive dont la charge virale est Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Bonjour, Suite Ă  ma premiĂšre question, j’aurais d’autres questionnements. Je suis aller chez le gynĂ©cologue et j’ai piler dans une trace de sang sec par terre. Vous m’avez mentionner ne pas avoir de danger si je m’étais assise sur la tache de sang nu sur la table de gynĂ©cologie. Pour faire suite, lorsque je me suis habiller, j’ai toucher Ă  mes bas avec mes doigts dont j’ai des plaies car j’arrache mes cuticules et la peau un peu plus loin De plus, j’ai mis mon pied avec le bas dans ma culotte lorsque je me m’habillait et jai porter cette culotte jusqu’à chez moi prĂ©ciser qu’il y avait ma propre serviette sanitaire sans sang Il y a t’il danger d’attraper l’HĂ©patite B,C et VIH dans les situations dĂ©crite ? De plus, si je suis vacciner pour l’hĂ©patite B, puis-je attraper, transmettre la maladie et quand les tests pour ces dites maladie sont fiable Ă  100% Merci Lili Bonjour Lili! Merci encore une fois de faire confiance Ă  AlterHĂ©ros avec tes diverses questions concernant la santĂ© sexuelle! Tu es loin d’ĂȘtre la seule Ă  se poser des questions sur les risques de transmission de diffĂ©rentes infections transmissibles sexuellement ou par le sang, et il nous fait toujours plaisir de pouvoir Ă©clairer le public sur ces sujets super importants! Alors si je comprends bien les nouvelles informations que tu me partages, Ă  la suite de cette ancienne question Est-ce qu’il y a un risque de transmission d’hĂ©patites ou de VIH en allant au gynĂ©cologue ou en marchant dans une trace de sang? tu prĂ©cises que tu as de petites plaies sur les doigts en raison du fait que tu as tendance Ă  arracher les cuticules autour de tes ongles. Dans ce contexte, tu te demandes s’il est possible de contracter le VIH, l’hĂ©patite B ou l’hĂ©patite C si tu as pu toucher du sang sec avec tes doigts et qu’il a pu avoir un contact entre ces doigts et ta petite culotte. L’hĂ©patite B, l’hĂ©patite C ou le VIH ne se transmettent pas par les simples contacts avec une personne porteuse du virus, y compris le partage de toilettes, de verres ou d’ustensiles. Ces virus se transmettent s’il y a des sĂ©crĂ©tions vaginale/anales, lait parental, sperme ou du sang contaminĂ© Ă  l’un de ces virus pĂ©nĂ©trant l’organisme d’une personne non-infectĂ©e via une porte d’entrĂ©e contact avec les muqueuses, plaie ouverte, injection, etc. Si le sang sur lequel tu t’es assis Ă©tait sec, alors il y a trĂšs peu de chances que celui-ci n’a pas pu entrer dans ton corps via les plaies sur tes doigts. De plus, je doute que les particules de sang sĂ©chĂ© sur tes doigts aient Ă©tĂ© suffisamment en grande quantitĂ© pour risquer de contracter l’un de ces virus. Il me semble donc peu probable que cette situation puisse ĂȘtre une source de transmission, mais il m’est tout de mĂȘme impossible de garantir Ă  100% que ta situation ne comporte aucun risque. ConsĂ©quemment, puisque le risque zĂ©ro n’existe pas, la meilleure façon d’en avoir la certitude est de rĂ©aliser un test de dĂ©pistage des diverses infections transmissibles sexuellement ou par le sang. Le dĂ©pistage des hĂ©patites B et C ne se fait pas systĂ©matiquement dans les dĂ©pistages routiniers contrairement au VIH, il faudrait que tu prĂ©cises Ă  l’infirmier ou l’infirmiĂšre qui se chargera de recueillir les Ă©chantillons de ton dĂ©sir de recevoir un dĂ©pistage pour ces virus en particulier. Tu peux consulter cette carte du Portail VIH/Sida du QuĂ©bec pour connaĂźtre les diffĂ©rents services de dĂ©pistage dans ta rĂ©gion. Un dĂ©pistage de temps en temps, ça nous permet de faire un petit suivi, d’adresser des questions concernant la santĂ© sexuelle Ă  l’ s’occupant de nous et d’obtenir les bons traitements advenant un rĂ©sultat positif! Les pĂ©riodes fenĂȘtres soit le temps nĂ©cessaire entre l’exposition au virus et la possibilitĂ© de dĂ©tecter le virus via un test de dĂ©pistage varient selon le virus et selon la technologie utilisĂ©e pour le dĂ©pistage. Voici la liste des diffĂ©rentes pĂ©riodes fenĂȘtre pour chacun des virus nommĂ©s dans ta question Virus de l’hĂ©patite C De trois Ă  six mois aprĂšs l’exposition Virus de l’hĂ©patite B Peut ĂȘtre dĂ©tectĂ© de une Ă  douze semaines suivant l’exposition au virus de l’hĂ©patite B, avec une moyenne de quatre semaines. Ainsi, la pĂ©riode fenĂȘtre peut s’étendre jusqu’à douze semaines. VIH La prĂ©sence du VIH peut ĂȘtre dĂ©tectĂ©e quelques semaines aprĂšs l’infection, mais cela peut prendre jusqu’à trois mois. Puis, concernant le vaccin contre l’hĂ©patite B, je tiens Ă  prĂ©ciser que celui-ci est sĂ»r et efficace, procurant une protection de 95 % Ă  100 % contre la maladie en fonction des diffĂ©rentes Ă©tudes. La prĂ©vention de l’hĂ©patite B permet d’éviter les complications que cette pathologie est susceptible d’entraĂźner, notamment l’apparition d’une forme chronique ou d’un cancer du foie. GĂ©nĂ©ralement, trois doses du vaccin contre l’hĂ©patite B sont suffisantes pour immuniser un individu pour toute sa vie. Toutefois, il est possible de demander Ă  son mĂ©decin de rĂ©aliser un test d’anticorps concernant l’hĂ©patite B, notamment 20 ans aprĂšs la derniĂšre dose du vaccin. Le ou la mĂ©decin pourra ainsi dĂ©terminer si tu as besoin d’un booster contre l’hĂ©patite B le terme booster est l’expression utilisĂ©e par mĂ©decins pour dĂ©finir une dose de rappel d’un vaccin pour augmenter les anticorps. Pour plus d’informations concernant l’hĂ©patite A et l’hĂ©patite B, je te recommande cette page du Portail VIH/Sida du QuĂ©bec. Pour l’hĂ©patite C, tu peux cliquer ici. Finalement, pour le VIH, je t’invite Ă  consulter cette page. Par ailleurs, je demeure ma foi Ă©tonnĂ© qu’une trace de sang ait pu se trouver sur la table d’ gynĂ©cologue. Il pourrait ĂȘtre intĂ©ressant de contacter la clinique oĂč tu as ce rendez-vous pour les inviter Ă  ĂȘtre plus dans l’hygiĂšne de l’espace de travail entre chaque Qu’en penses-tu? J’espĂšre que cela rĂ©pond Ă  tes diverses questions! Tu es la bienvenue pour nous Ă©crire de nouveau si tu en ressens le besoin! Chaleureusement, Guillaume, pour AlterHĂ©ros ï»żD’aprĂšs le Groupe d’Étude des Risques d’Exposition au Sang GERES, ces accidents professionnels touchent 47% des infirmiers et 22% des laborantins. La majoritĂ© des contaminations est le fait de piqĂ»res et de FranceLes contaminations liĂ©es aux projections cutanĂ©o-muqueuses sont plus rares. Le risque de transmission du virus en cas d’exposition percutanĂ©e est de risque de transmission du virus en cas de projection sur les muqueuses ou sur la peau lĂ©sĂ©e est de aggravantsLa profondeur de la blessure, la nature creuse de l’aiguille ainsi que son diamĂštre, la prĂ©sence de sang visible sur l’aiguille et son utilisation prĂ©alable en intraveineuse et en intra-artĂ©riel direct sont des facteurs facilitant la transmission du VIH ou d’autres virus. Pour le VIH, la charge virale nombre de rĂ©plications ARN par ml de sang contaminĂ© est un paramĂštre important conditionnant les risques de GERESQuels sont les risques?PiqĂ»re accidentelle avec du matĂ©riel d’injection ayant servi Ă  un patient sĂ©ropositifDes Ă©tudes sur le personnel de santĂ© exposĂ© Ă  du sang contaminĂ© par le VIH ont permis d’estimer ce risque de Ă  au cours d’une piqĂ»re accidentelle. L’importance du risque dĂ©pend du volume retenu Ă  l’intĂ©rieur du matĂ©riel piquant ou entre les plaies d’une main et du sang contaminĂ©Un contact avec du sang contaminĂ© sur une plaie non intacte ou une muqueuse reprĂ©sente un risque de l’ordre de Ă  d’un matĂ©riel d’injection non dĂ©sinfectĂ© ayant servi Ă  une personne sĂ©ropositive puis rĂ©utilisĂ©e chez une personne sĂ©ronĂ©gativeIci, le risque est estimĂ© Ă  Les facteurs augmentant le risque sont l’immĂ©diatetĂ© de l’utilisation sans dĂ©lai.Pendant combien de temps le virus est-il infectant Ă  l’air extĂ©rieur?On sait que la durĂ©e de vie Ă  l’extĂ©rieur dĂ©pend du milieu dans lequel il se trouve. Dans du sang sĂ©chĂ© le virus peut vivre plusieurs jours et rester ainsi de l’ingestion d’un aliment contaminĂ© par le sang d’une personne sĂ©ropositive, il n’y a pas eu d’évaluation du risque de contamination, mais ce risque est sĂ»rement trĂšs faible. Toutefois, pour considĂ©rer qu’une contamination soit possible par un aliment contaminĂ©, il faudrait imaginer une prĂ©sence en grande quantitĂ© de sang frais immĂ©diatement ingĂ©rĂ©. Rappelons aussi que le virus est inactivĂ© par la chaleur plus de 56° C pendant 30 mn. Le nouveau-nĂ© allaitĂ© par sa mĂšre sĂ©ropositive peut ĂȘtre contaminĂ© par le virus par le association action traitementNotre NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă  la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir plus. Accueil » Maladies nosocomiales » SARM staphylocoque dorĂ© SymptĂŽmes et traitement aprĂšs une infection Dans un prĂ©cĂ©dent article, nous avions prĂ©sentĂ© ce que sont les SARM staphylocoque aureus rĂ©sistant Ă  la mĂ©ticilline, aussi appelĂ©s staphylocoques dorĂ©s. Nous vous avions aussi parlĂ© des prĂ©cautions Ă  respecter pour Ă©viter d’ĂȘtre infectĂ© par ce microbe lors d’un sĂ©jour Ă  l’hĂŽpital. Car cette bactĂ©rie inoffensive lorsqu’elle reste sur la peau, peut causer des infections graves lorsqu’elle rentre dans le corps en passant bien souvent par une plaie ouverte ou une coupure de la peau. Si un staphylococcus aureus pĂ©nĂštre dans l’organisme via une brĂšche de l’épiderme, il peut causer diffĂ©rents types d’infections. Dans la plupart des cas, il va s’agir d’une infection des tissus de l’épiderme autour de la plaie une peau rouge, une tumĂ©faction et une inflammation au pourtour de la plaie. L’infection peut aussi prendre la forme de furoncles, kyste ou autre abcĂšs. La prĂ©sence de pus et d’une ultra-sensibilitĂ© au toucher sont des symptĂŽmes renforçant le diagnostic d’une contamination par le staphylocoque dorĂ©. Le SARM peut Ă©galement ĂȘtre la cause d’autres types d’infections infection urinaire si la bactĂ©rie entre dans le systĂšme urinaire, cela est possible. septicĂ©mie dans le cas oĂč le SARM entre dans le sang, cela crĂ©era un empoisonnement du sang, c’est une infection grave. pneumonie une atteinte et une infection du systĂšme respiratoire est envisageable si le microbe n’est pas stoppĂ© Ă  temps
. 
 toutes les parties du corps peuvent potentiellement ĂȘtre infectĂ©es coeur, moelle
. Dans les cas les plus graves, la vie du patient peut-ĂȘtre en danger. Comme diagnostiquer la prĂ©sence de staphylocoque dorĂ© ? Le test de prĂ©sence du SARM se rĂ©alise au moyen d’une prise de sang ou d’un prĂ©lĂšvement sur la zone infectĂ©e. Si la bactĂ©rie est prĂ©sente, des tests complĂ©mentaires sont effectuĂ©s pour identifier les antibiotiques efficaces et prodiguer un traitement. A noter que la dĂ©couverte de staphylococcus aureus sur la peau ou dans le nez d’un patient de signifie pas qu’il est infectĂ©, il est simplement “porteur” et cela n’est en aucun cas dangereux. Il doit juste faire attention Ă  ne pas le transmettre Ă  une personne susceptible de se faire infecter systĂšme immunitaire plus faible, prĂ©sence d’une blessure ouverte
. Dans la plupart des cas, si le microbe est dĂ©couvert sur l’épiderme, une crĂšme antibiotique sera prescrite afin d’éliminer le germe et Ă©viter toute transmission. Staphylocoque dorĂ© quel traitement ? Comme son nom l’indique, l’une des caractĂ©ristiques du SARM –staphylocoque aureus rĂ©sistant Ă  la mĂ©ticilline-, est qu’il a dĂ©veloppĂ© une rĂ©sistance Ă  la mĂ©ticilline, antibiotique normalement utilisĂ© pour soigner toutes sortes d’infections. Il est donc plus difficile Ă  Ă©liminer mais, heureusement il reste vulnĂ©rable Ă  d’autres types d’antibiotiques vancomycine ou linĂ©zolide. L’antibiotique est souvent injectĂ© en intraveineuse et le traitement peut parfois durer plusieurs semaines, pĂ©riode durant laquelle il est prĂ©fĂ©rable d’ĂȘtre en surveillance Ă  l’hĂŽpital pour Ă©viter que l’infection ne s’étende Ă  d’autres parties du corps. En conclusion, mĂȘme si cette bactĂ©rie peut-ĂȘtre responsable d’infections graves et parfois mettre la vie du patient en danger, sa transmission est limitĂ©e si des rĂšgles d’hygiĂšne strictes sont respectĂ©es lors du sĂ©jour Ă  l’hĂŽpital. Le lavage de mains est Ă©lĂ©mentaire et le personnel mĂ©dical doit porter des gants lorsqu’il manipule du matĂ©riel ayant Ă©tĂ© en contact avec des patients infectĂ©s, cela pour ne pas contaminer les autres chambres qu’il visite. 6 Comments on SARM staphylocoque dorĂ© SymptĂŽmes et traitement aprĂšs une infection Copyright © Tous droіts rĂ©servĂ©s - Toute reproductіon est іnterdіte sous peіne de poursuіtes. On se rappelle que selon les troupes du GĂ©nĂ©ral TolĂ© » 1, Simon 2 peut vous empĂȘcher de circuler Ă  Ouagadougou ou vous interdire l’accĂšs de certaines artĂšres de la citĂ©-capitale. C’est certainement une simple boutade mais on ne le sait que trop bien, quelquefois la fiction rattrape la rĂ©alitĂ©. Les chiens de Ouagadougou en feront l’amer constat. Du 9 au 22 juin dernier, tout chien rencontrĂ© sans accompagnant et non tenu en laisse devait passer de vie Ă  trĂ©pas si ses pattes et un brin de chance ne lui permettaient pas d’échapper aux plombs 12 et aux gourdins qui lui Ă©taient rĂ©servĂ©s. Les raisons de cette fatwa du maire contre nos plus fidĂšles compagnons plus de 4 000 morsures de chiens en moins de 6 mois dans la ville ; plus de 1 000 cas de rage dĂ©tectĂ©s avec des dĂ©cĂšs ; un millier d’accidents causĂ©s par des animaux en divagation dont des chiens avec des dĂ©cĂšs ; un dĂ©but de psychose dans certains quartiers ; des services municipaux dĂ©semparĂ©s ; 
 L’opĂ©ration d’abattage ordonnĂ©e par le maire laisse sur le carreau, pardon sur le goudron, 442 chiens et sur la ville un dĂ©but de polĂ©mique. L’Opinion, votre hebdomadaire, est allĂ© renifler dans ce qu’on pourrait appeler sale temps pour les chiens Ă  Ouagadougou. Vendredi 25 juin 2010. Il est 10 H au Service d’hygiĂšne de la mairie de Ouagadougou ? ; Herbert Louis HIEN, trois ans et demi, dans les bras de sa mĂšre, vient de recevoir sa dose de rabisin du jour. Il vient du secteur 17 et suit le traitement antirabique depuis deux semaines. Il a Ă©tĂ© mordu par un chien alors qu’il Ă©tait Ă  l’école. Il a Ă©tĂ© dĂšs lors mis en observation. L’observation ?! C’est sous ce registre qu’est rĂ©pertoriĂ© aussi Ousseini SAWADOGO, un employĂ© de maison au secteur n°8. Mordu, lui aussi il y a deux semaines par le chien de son employeur, alors que celui-ci lui avait ordonnĂ© de l’attacher. Les cicatrices sur sa main attestent de la violence de la morsure. En observation aussi, M. AblassĂ© OUEDRAOGO du Secteur 23, victime de son propre chien. C’est en portant secours au fils de son voisin mordu par le chien enragĂ©, que l’attaque s’est produite
 Un vĂ©ritable problĂšme de santĂ© publique Si vous n’ĂȘtes pas pressĂ©s restez quelques minutes, vous verrez vous-mĂȘmes de vos propres yeux ce que nous vivons ici tous les jours ! », nous lĂąchent les maĂźtres des lieux, des agents de santĂ©, toutes des dames. Nous nous asseyons donc, curieux de voir ce qu’on nous a promis, avec nĂ©anmoins un brin de scepticisme surtout quelqu’une de nos hĂŽtes a cru devoir ajouter que Si vous Ă©tiez venus plus tĂŽt, nous aurions eu bien peu de commentaires Ă  faire. Mais attendez tout de mĂȘme ». Les minutes s’égrĂšnent, le prĂ©au qui sert en mĂȘme temps de salle d’accueil et de consultation se remplit tout doucement ? ; des victimes de chiens. Suivez avec nous Souleymane KOUANDA, neuf ans, Secteur 28, accompagnĂ© de son pĂšre et du frĂšre du propriĂ©taire du chien qui l’a mordu ; Jean Arnaud PILABRE, neuf ans, mordu alors qu’il jouait au ballon ; Aminata SANFO, elle, se tort de douleur ; elle vient juste d’ĂȘtre mordue ; NĂ©matou OUEDRAOGO, deux ans et demi, Secteur 20, accompagnĂ©e de son pĂšre et de M. Pascal KAFANDO, propriĂ©taire du chien qui l’a mordu. Il nous informe que le chien coupable est mort il y a deux jours ? Les agents du service vĂ©tĂ©rinaire m’ont confirmĂ© que mon chien est mort de la rage ». Le dĂ©filĂ© se poursuit avec d’autres arrivĂ©es. Quand se prĂ©senta la petite Nouriata COMPAORE, six ans, Secteur 17, l’horreur atteignit son comble ! Sa blessure Ă©tait bĂ©ante et grave. Il a manquĂ© de peu que la bĂȘte lui arrache l’Ɠil gauche. Inutile de dire que l’ambiance gĂ©nĂ©rale Ă©tait tendue et tout Ă  la douleur. Cris, pleurs et grimaces de douleur, compassion, stupeur et incomprĂ©hension, 
 tout se lisait sur les visages. Une heure de temps Ă©tait Ă  peine passĂ©e et nous Ă©tions Ă  une douzaine de victimes. Ainsi nos hĂŽtes du jour n’exagĂ©raient rien du tout ?! Leur responsable, Mme CĂ©cile TIEMTORE, nous confiera d’ailleurs que ça, ce n’est rien. Hier, NDLR nous Ă©tions au vendredi 25 juin nous avons enregistrĂ© et traitĂ© au total vingt-quatre 24 personnes victimes de morsure de chien. Sur les vingt-quatre cas, il y a cinq cas de suspicion et deux cas de rage confirmĂ©e. Mais ce nombre est trĂšs en deçà de la moyenne que nous enregistrons d’habitude. Les pĂ©riodes de pointe sont celles des fĂȘtes juste avant et juste aprĂšs et la pĂ©riode de rut comme c’est le cas actuellement. Vous pouvez vĂ©rifier dans le registre. » Ce que nous faisons sans nous faire prier. LĂ  nous dĂ©couvrons l’ampleur et la gravitĂ© de la situation. 4 215 cas de personnes mordues par des chiens depuis le dĂ©but de l’annĂ©e jusqu’à ce vendredi 25 juin, dont 325 sont mises sous traitement. Des chiffres qui parlent d’eux-mĂȘmes puisque nous ne sommes qu’à la moitiĂ© de l’annĂ©e et que les fĂȘtes, pĂ©riodes de recrudescence, ne sont pas encore en vue. Le pire serait-il Ă  venir ? Il faut le craindre. Surtout que pendant notre lecture Mme TIEMTORE nous fera observer que vous n’ĂȘtes mĂȘme pas venu le bon mauvais jour ». Il y’a des jours oĂč on a envie mĂȘme de fuir d’ici. Vous n’avez pas idĂ©e de ce que nous endurons ici. Parfois des personnes mordues viennent ici avec la rage dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ©e. LĂ , imaginez ! Vous avez dĂ©jĂ  vu un homme enragĂ© ? ». Une sueur glaciale descendit le long de notre colonne vertĂ©brale alors que nous lui rĂ©pondionsun petit Non ! » avant de poursuivre. Selon les statistiques du Service d’hygiĂšne, en 2006, 3 926 personnes ont Ă©tĂ© victimes de morsure de chiens. 908 d’entre elles ont Ă©tĂ© mises sous traitement antirabique. En 2007 ces chiffres Ă©taient respectivement de 3 415 et 780 ; en 2008 ils Ă©taient de 3 979 personnes, 992 mises sous traitement et 107 cas de rage confirmĂ©e. En 2009 les statistiques ont augmentĂ© dans tous domaines avec 4 204 personnes mordues, 1110 mises sous traitement antirabique et 175 cas de rage confirmĂ©e. Les statistiques de cette annĂ©e sont donc en nette progression par rapport Ă  celles de l’annĂ©e derniĂšre. Une Ă©tude prospective sur l’état des lieux de la rage dans la ville de Ouagadougou menĂ©e par Dr Germaine MINOUNGOU du Laboratoire national de l’élevage, complĂšte ces chiffres. Selon cette Ă©tude menĂ©e entre 2000 Ă  2008, les annĂ©es 2001 et 2006 non comprises, 3 862 personnes ont reçu des traitements contre la rage et 29 d’entre elles en sont dĂ©cĂ©dĂ©es, soit une moyenne d’un peu moins de 650 cas confirmĂ©s et 5 dĂ©cĂšs par an. Cette annĂ©e et ce jusqu’au mois de juin, plus de 4000 personnes ont Ă©tĂ© mordues et on a dĂ©nombrĂ© 5 dĂ©cĂšs aprĂšs que les victimes concernĂ©es aient aboyĂ© comme des chiens enragĂ©s Ă  l’hĂŽpital oĂč ils ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s du service d’hygiĂšne. Selon l’étude du Dr Germaine MINOUNGOU, 32% des cas positifs qu’elle a observĂ©s proviennent de morsures de chiens errants. Ceci explique-t-il cela ? En tout cas le phĂ©nomĂšne des chiens errants Ă  Ouagadougou est un fait de sociĂ©tĂ© tout simplement normal » qui n’émeut personne. Et pourtant pas tant que ça ! En effet, de nombreuses victimes des canins ne se sont pas limitĂ© Ă  se plaindre et Ă  se morfondre sur leurs sorts, elles ont Ă©levĂ© le ton, allant jusqu’à accuser les pouvoirs publics de laxisme, voire d’irresponsabilitĂ©. Propos forts bien comprĂ©hensibles quand on sait que les attaques dont elles ont Ă©tĂ© victimes se sont souvent produites dans la rue, sur la voie publique, alors qu’elles vaquaient Ă  leurs activitĂ©s ou Ă©taient juste de passage. Des plaintes que le Dr. Lambert SIMPORE, Chef du Service d’HygiĂšne a entendues des centaines voire des milliers de fois. Ne pouvant plus supporter les lamentations rĂ©pĂ©tĂ©es et quotidiennes de ces victimes et au regard des grands dommages causĂ©s, il envoya une missive au maire de la ville de Ouagadougou dans laquelle il prĂ©conisera une solution radicale C’est moi qui ai demandĂ© Ă  la mairie de mener l’opĂ©ration d’abattage des chiens errants dans la ville de Ouagadougou 
 Car ils sont Ă  l’origine des cas de rage que nous constatons ici. » Au constat, le docteur a Ă©tĂ© entendu par les autoritĂ©s municipales et bien mĂȘme, puisque pendant prĂšs de deux semaines du 9 au 22 juin des Ă©quipes d’exterminateurs » Ă©cumeront la ville traquant les chiens errants. Sale temps pour les chiens ?Ă  Ouaga ! », tel aurait pu ĂȘtre le titre d’un film sur cette campagne qui a Ă©tĂ© loin de faire l’unanimitĂ©. Et pourtant ce ne sont pas les arguments en sa faveur qui manquent. Ils sont plutĂŽt nombreux et de divers ordres. A comportement de moton rĂ©action de berger Sur le plan sanitaire, il faut noter que le traitement de la rage est exclusivement Ă  titre prĂ©ventif car lorsqu’elle se dĂ©clare cliniquement, la rage conduit immanquablement Ă  la mort. Et dans des conditions horribles. A cela il faut ajouter nous dira Dr. SIMPORE, que le traitement de la rage coĂ»te trĂšs cher. Autour de quarante mille francs CFA. Nous avons constatĂ© que la plupart de ceux qui sont mordus sont des indigents qui ont des problĂšmes pour rĂ©unir cette somme 
 » C’était le cas pour bon nombre de ceux que nous avons vu. Ce n’est pas la mĂšre du petit Herbert qui nous dira le contraire, elle qui nous a confiĂ© que ça nous coĂ»te cher. Mais que voulez-vous ? On n’a pas le choix. Si on ne trouve pas cette somme, vous imaginez ce qui va se passer ? ». Pourtant, c’est un prix subventionnĂ© parce que la mairie supporte une belle part du coĂ»t rĂ©el. Cela pĂšse environ 50 Ă  60millions de francs CFA par an dans le budget de la mairie de Ouagadougou nous dira Dr SIMPORE. Ainsi donc la morsure d’un chien ne coĂ»te pas qu’à la victime, ses parents et Ă©ventuellement au propriĂ©taire ; toute la communautĂ© trinque. Un argument de poids pour les partisans de l’abattage des chiens errants pour lesquels ils seraient de vĂ©ritables dangers publics puisqu’aussi Ă  l’origine de beaucoup d’autres nuisances comme des accidents de circulation. C’est pour le moins l’avis du directeur des amĂ©nagements paysagers DAP de la mairie de Ouagadougou, M. Issa SAWADOGO, pour qui l’errance des animaux, surtout des chiens n’est pas seulement source de contraction de maladie mais aussi cause de nombre d’accidents dans la ville. Les donnĂ©es statistiques sur les cas d’accidents ayant Ă©tĂ© causĂ©s par des faits d’animaux relevĂ©s par la Brigade nationale des sapeurs pompiers indiquentque de juin Ă  dĂ©cembre 2005, il y a eu 41 accidents de la circulation entre des engins Ă  deux roues et des animaux. Deux victimes sont dĂ©cĂ©dĂ©es des suites de ces accidents. En 2006, sur toute l’annĂ©e, il y’a eu 121 accidents et 5 dĂ©cĂšs. 141 en 2007 pour 2 dĂ©cĂšs. En 2008, ces chiffres Ă©taient de 162 accidents et 5 dĂ©cĂšs et en 2009, 164 et un dĂ©cĂšs. Cette annĂ©e, au mois de janvier, les sapeurs pompiers ont dĂ» secourir 14 victimes d’accidents causĂ©s par des bĂȘtes ; 14 en fĂ©vrier ; 17 en mars ; 15 en avril et 23 en mai. Soit au total 83 accidents pour seulement les 5 premiers mois. Pour le reste, la somme des valeurs catĂ©gorielles augure plus d’accidents et de dĂ©cĂšs induits que les deux derniĂšres annĂ©es. Autant de chiffres qui font monter l’adrĂ©naline du cĂŽtĂ© des services municipaux directement confrontĂ©s aux consĂ©quences du phĂ©nomĂšne. On comprend aisĂ©ment Dr SIMPORE lorsqu’il s’offusque devant les comportements des propriĂ©taires de chiens Il ne suffit pas de prendre un chien pour uniquement dire qu’on a un chien alors qu’on ne lui donne mĂȘme pas Ă  manger et ne mĂȘme pas savoir oĂč il est. Ça c’est trĂšs mauvais et ces gens-lĂ  sont dangereux. » En effet, la plupart des chiens sous nos latitudes trimbalent leur cabosse Ă  la maniĂšre du pauvre chien errant de Jean de la Fontaine, Ă  la recherche de leur ration, disons de leurs os journaliers, dans les poubelles, les gargotes, restaurants populaires et devant les grillades. C’est dans ces conditions qu’ils sont contaminĂ©s par la rage et deviennent dangereux pour leurs entourages et mĂȘme de simples passants. Les propriĂ©taires des chiens errants ont donc d’immenses responsabilitĂ©s dans cette affaire. Naturellement les avis divergent sur la conduite Ă  tenir. Pourtant la loi est sans Ă©quivoque sur le sujet EncadrĂ© Que dit la loi ?. Les autoritĂ©s de la commune ont elles optĂ© pour une solution radicale l’abattage des chiens errants. Qui mieux que M. Issa SAWADOGO Directeur des AmĂ©nagements Paysagers Ă©tait le plus indiquĂ© pour conduire cette opĂ©ration. A le croire l’opĂ©ration a un double objectif diminuer le nombre de chiens errants sans propriĂ©taires et par ce biais celui des chiens contaminĂ©s et inciter les propriĂ©taires de chiens Ă  s’en occuper comme le leur impose la loi. Pour exĂ©cuter la mission ; une Ă©quipe de dix-huit personnes composĂ©e de manƓuvres, de tireurs professionnels triĂ©s sur le volet dont des chasseurs, d’anciens militaires et des policiers, de chauffeurs et de superviseurs qui sera scindĂ©e en sous-groupes. Ils Ă©cumeront les arrondissements, secteurs et quartiers pendant les 12 jours que durera l’opĂ©ration. Une logistique consĂ©quente est mise Ă  leur disposition ? fusils de calibres 12, munitions en quantitĂ©, gourdins et vĂ©hicules bĂąchĂ©s. Les consignes et le mode opĂ©ratoire sont clairs et nets. Leur application aussi. Pour la consigne M. Issa SAWADOGO nous rassure » Nous voulons au maximum allĂ©ger la souffrance de l’animal. » Pour la technique un coup de fusil suivi d’un coup de gourdin sur la tĂȘte pour s’assurer que l’animal est bien mort. La plus grande opĂ©ration d’abattage de chiens de l’histoire du Burkina pouvait donc commencer. Pendant 12 jours de 5 Heures du matin Ă  14 Heures de l’aprĂšs-midi tout chien retrouvĂ© sur la place publique ou dans une rue sans maĂźtre, ou sans chaĂźne au cou est systĂ©matiquement abattu. Les hommes de M. SAWADOGO ne laissent aucun rĂ©pit aux canins errants. Nous nous sommes mĂȘme joints Ă  une Ă©quipe pour vivre concrĂštement la traque. A la fin du travail » Quatre cent quarante-deux 442 chiens passent de vie Ă  trĂ©pas sans autres formes de procĂšs. Le coĂ»t total de l’opĂ©ration 1 700 000 francs CFA. Les effets sont immĂ©diats ! Une opĂ©ration controversĂ©e Comme par enchantement certains citoyens ont trouvĂ© des chaines pour leurs chiens qui pourtant trainaient dans les quartiers Depuis que l’opĂ©ration a commencĂ© j’ai attachĂ© mon chien de peur qu’il ne soit abattu » nous confie un habitant du secteur 5. Il a fallu l’opĂ©ration pour que nombre de nos concitoyens pensent Ă  leurs chiens. » affirme Paul D du Secteur 17. Comme vous le savez les chiens ont un 6Ăšme sens ; donc quand les exterminateurs » arrivent dans une zone ils sont accueillis par des concerts d’aboiements et vous voyez les chiens dĂ©taler dans tous les sens. » nous informe Mme Z qui semble se rĂ©jouir de la mesure. Selon les services la mairie aurait reçu des messages d’encouragement et de persĂ©vĂ©rance, certains proposant mĂȘme qu’une telle opĂ©ration se fasse chaque semaine. D’autres proposent une fois par mois ou encore une fois par trimestre. Pour ces citoyens une telle opĂ©ration est salutaire car elle permet de diminuer le nombre de chiens dont les maĂźtres se soucient Ă  peine du sort. D’autres Ă  l’image de Ernest TIEMTORE au secteur 20 pensent que cela permet de dissuader les autres propriĂ©taires de chiens errants et mĂȘme ceux qui n’enchaĂźnent jamais les leurs. Mais l’opĂ©ration est trĂšs loin de ne faire que des heureux. En effet la colĂšre monte chez certains citoyens qui trouvent Ă  redire et ne manquent pas de le faire savoir. Beaucoup sont mĂ©contents. Les propriĂ©taires de chiens abattus notamment. C’est le cas de cette famille domiciliĂ©e au secteur 29, qui pleure son chien et soutient qu’il n’était pas un chien errant. Les enfants de la cour soutiennent que le canin est juste sorti avec l’un d’entre eux et s’étant attardĂ© un peu, s’est tout simplement retrouvĂ© face Ă  l’équipe de la mairie. Un innocent donc au mauvais endroit et au mauvais moment. Inutile de vous faire un dessin les noms d’oiseaux volaient dans tous les sens. Pour I. OUEDRAOGO, un haut cadre du Secteur 9, l’opĂ©ration quoique lĂ©gale est tout simplement inhumaine, inappropriĂ©e et irrecevable car les chiens errants ne sont pas responsables de leur situation ». Pour lui on a optĂ© pour la solution de facilitĂ©. Ce n’est pas du sentimentalisme que je fais. On peut abattre un chien suspectĂ© de rage ou mĂȘme un chien qui a mordu quelqu’un, mais on ne peut pas prendre une fatwa contre tout chien rencontrĂ© dans la rue. » Lorsque nous lui disons que la loi le permet il nous rĂ©pond que la loi doit ĂȘtre revue et que son propos n’est pas dirigĂ© contre les autoritĂ©s municipales mais tout simplement contre une mesure injuste. A. KAFANDO, du Secteur 17, lui n’y va pas avec le dos de la cuillĂšre cette dĂ©cision trahie une certaine irresponsabilitĂ© car les autoritĂ©s devraient prendre plus de hauteur par rapport aux populations qui laissent leurs plus fidĂšles compagnons Ă  l’abandon. Si en plus le maire doit faire tirer sur eux vous comprenez qu’il ne fasse pas bon d’ĂȘtre un chien Ă  Ouaga ! » La question semble diviser au sein mĂȘme de l’administration. En effet, le mercredi 30 juin, soit 8 jours aprĂšs la fin de l’opĂ©ration, une rencontre au ministĂšre des Ressources animales a rĂ©uni les acteurs du domaine, notamment les services vĂ©tĂ©rinaires, les responsables de l’élevage et des autoritĂ©s dĂ©centralisĂ©es reprĂ©sentĂ©s en grande partie par des conseillers municipaux. Des chiens abattus vendus ? Selon l’organisateur de cette rencontre, en l’occurrence le directeur provincial de l’élevage du Kadiogo, M. Dramane BANAO, c’est au mois de fĂ©vrier 2010 qu’il a Ă©tĂ© alertĂ© lors d’un entretien avec Dr SIMPORE. L’importance et la dangerositĂ© de la situation Ă©tait telle qu’il fallait agir. Mais il fallait selon lui, prendre le temps d’étudier la question. Prendre le temps, vraisemblablement pour le Service d’hygiĂšne, c’était donner trop de temps au temps. Avec les souffrances et les lamentations quotidiennes des milliers de patients, c’était apparemment trop demander. Il fallait agir vite. Et on agĂźt. Pas tout Ă  fait du goĂ»t du directeur provincial pour lequel le schĂ©ma devait ĂȘtre sensibilisation », vaccination » et extermination ». C’est vrai qu’ Ă  partir des personnes reçues au Service d’hygiĂšne et Ă  la vue des statiques que ça fait trĂšs peur et que le danger est rĂ©el. Je pense que dans ces conditions, il faut d’abord faire en sorte que les populations soient informĂ©es des dangers qu’elles courent et les sensibiliser Ă  amener leurs animaux en vaccination. Ensuite, les amener Ă  participer et Ă  s’impliquer massivement Ă  la campagne de vaccination qui sera programmĂ©e. Et une fois que les gens auront Ă©tĂ© suffisamment sensibilisĂ©s sur la nĂ©cessitĂ© de vacciner leurs chiens et informĂ©s que c’est un devoir conformĂ©ment aux textes 
, on pourra alors passer Ă  l’abattage des animaux errants. » De son point de vue, l’opĂ©ration d’abattage doit se faire en concertation avec les services vĂ©tĂ©rinaires. Manifestement il y a de l’eau dans les gaz ! NĂ©anmoins, apprĂ©ciant l’opĂ©ration de cette annĂ©e, il nous confiera que Nous avons estimĂ© que ce qui a Ă©tĂ© fait est salutaire parce que c’est compte tenu de la gravitĂ© de la situation. Mais cela aurait encore Ă©tĂ© meilleur s’il y’avait eu une concertation avec les services vĂ©tĂ©rinaires qui auraient pu suggĂ©rer un certain nombre de choses par rapport aux dispositions Ă  prendre pour mieux la rĂ©ussir ». Le mĂ©decin aprĂšs la mort en somme ? Que non ! Car pour M. BANAO Nous en tant que service vĂ©tĂ©rinaire, nous ne pouvons pas nous lever et dire que nous allons abattre les animaux. On se rĂ©fĂšre Ă  l’autoritĂ© municipale qui dĂ©cide et on organise l’opĂ©ration. Je pense qu’on gagnerait tous Ă  ĂȘtre associĂ©s au maximum pour pouvoir rĂ©ussir davantage l’opĂ©ration. » Ce qui est certain, c’est qu’il y a des choses Ă  Ă©claircir dans cette affaire de 
 chiens. Surtout que l’opĂ©ration ne s’est pas dĂ©roulĂ©e sans anicroche. En effet entre superstition, affabulations et rumeurs les Ouagalais n’ont pas manquĂ© leur sport favori. Et nous les rĂšgles de notre mĂ©tier, puisqu’à tous les coups nous avons exposĂ© les faits Ă  qui de droit et sans dĂ©tour. Il nous est ainsi revenu que les chiens abattus seraient revendus. Certains avancent mĂȘme des prix notamment 2500 et 3 ?000 FCFA la carcasse. Les rĂ©ponses des responsables de l’opĂ©ration sont fermes mĂȘme si elles laissent la porte ouverte Ă  toutes les Ă©ventualitĂ©s. VoilĂ  ce que nous a dit Issa SAWADOGO, Coordonateur de l’opĂ©ration Certaines personnes nous ont rapportĂ© que les chiens que nous avons abattus ont Ă©tĂ© vendus. Vraiment, en tant que responsable, vous comprenez que c’est difficile de rĂ©pondre Ă  cette question, dans la mesure oĂč je ne peux pas ĂȘtre partout en mĂȘme temps. Il est possible que certains agents l’aient fait ; rien n’est Ă  exclure Ă  priori. Mais je dis fermement qu’à notre niveau ici, tous les chiens abattus qui sont arrivĂ©s ici ont Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  Gnimdi pour incinĂ©ration. Et cela dans les rĂšgles de l’art ! » Quand au Dr SIMPORE, il s’emporte pour de bon et assĂšne Nous avons initiĂ© cette opĂ©ration d’abattage d’abord pour lutter contre la rage parce que nous avons remarquĂ© qu’elle Ă©tait devenue pratiquement un problĂšme de santĂ© publique. Comment revendre les chiens abattus Ă  cette mĂȘme population que nous voulons protĂ©ger ? Il ne s’agit pas d’une question d’humeur, mais d’une question d’urgence. Nous n’allons quand mĂȘme pas initier une campagne d’abattage pour les caprices digestifs des gens tout de mĂȘme ! Il s’agit d’un problĂšme de santĂ© publique. Nous ne sommes pas lĂ  pour nous amuser ! » A chacun de se faire sa propre opinion. NĂ©anmoins au regard de l’importance du sujet il serait important que l’autoritĂ© prenne l’information au sĂ©rieux, s’assure qu’elle est vraie ou fausse, prenne les dĂ©cisions qu’elle implique et en tienne compte pour les opĂ©rations Ă  venir. Elle ne devrait admettre aucune concession lĂ -dessus et on sait le maire Simon COMPAORE suffisamment Ă  cheval sur les principes pour tolĂ©rer un quelconque manquement dans une telle situation. Il semble que les chiens n’auraient pas Ă©tĂ© les seules victimes des hommes de M. Issa SAWADOGO. On nous a signalĂ© le cas d’une dame, Mme Jeanne-Marie KABORE, Ă©pouse de M. Emile B. KABORE, inspecteur du Travail, que nous sommes allĂ©s rencontrer. Elle raconte qu’elle allait au marchĂ© quand elle a vu un attroupement et des gens qui courraient. Elle a cru que s’était un voleur qui Ă©tait pourchassĂ© mais s’était une Ă©quipe Ă  pied d’Ɠuvre. Elle a entendu un coup de fusil et senti une vive douleur Ă  la poitrine au-dessus du sein gauche. Elle poursuit Lorsque j’ai baissĂ© la tĂȘte, j’ai vu que la balle avait perforĂ© mon habit. J’ai donc dit aux policiers que j’avais Ă©tĂ© touchĂ©e. AprĂšs avoir regardĂ© ma blessure, le chef le superviseur m’a dit d’aller faire le marchĂ© comme prĂ©vu et de les rejoindre Ă  la mairie aprĂšs. Une fois le marchĂ© fait, je suis revenue Ă  la maison. Ensuite j’y suis allĂ©e ». Au Service d’hygiĂšne, elle est auscultĂ©e et reçoit en traitement de l’amoxiciline, de l’ibuprophen et de la bĂ©tadine. Son mari nous dit qu’il exige que son Ă©pouse soit correctement soignĂ©e et dĂ©dommagĂ©e en consĂ©quence. Affabulations, mysticisme et rumeurs Le directeur de l’opĂ©ration, Issa SAWADOGO ne reconnaĂźt pas pourtant les faits. Sa version est toute autre. Je vous assure n’avoir jamais entendu cette histoire ou le nom mĂȘme de cette rendez compte de ce qu’elle dit ? Est-ce que vous connaissez une balle de calibre 12 ? Si elle avait Ă©tĂ© touchĂ©e, et surtout Ă  la poitrine comme l’indique la plaie dont elle fait Ă©tat, elle ne serait pas lĂ  en train de parler ». Selon lui, les balles de calibre 12 ricochent parfois sur les cailloux. Si quelqu’un est touchĂ© par les cailloux projetĂ©s on peut croire que c’est une balle. Parce que ça fait trĂšs mal et mĂȘme ça peut faire saigner. Il se pourrait donc que ce soit ce qui s’est passĂ©, a-t-il soutenu. Il le croit d’autant plus que d’autres personnes ont prĂ©tendu avoir Ă©tĂ© atteintes de balles de l’opĂ©ration et cela s’est rĂ©vĂ©lĂ© faux. M ; SAWADOGO poursuit Vous savez, c’est psychologique. On m’a ramenĂ© ici un vieil homme qui a affirmĂ© avoir Ă©tĂ© touchĂ©. Lorsque nous l’avons interrogĂ©, nous nous sommes rendu compte que c’est la pĂ©dale de son vĂ©lo qui a du l’égratigner ; certainement qu’au moment oĂč il a entendu le coup de fusil il est tombĂ© de peur ou croyant avoir reçu une balle. Et lorsqu’il s’est relevĂ© il a dit aux agents de ne pas partir parce que lui a Ă©tĂ© touchĂ©. Voyez-vous, il doit s’agir d’un cas similaire » Dr Lambert SIMPORE, qui a reçu et soignĂ© Mme KABORE ne dit pas autre chose Quand on palpe la boursouflure dont elle parle, on ne remarque que la prĂ©sence de caillot de sang. OĂč est donc rentrĂ©e la balle ? Les blessures par balle ont des caractĂ©ristiques particuliĂšres qu’on ne retrouve pas. Enfin, comment a-t-elle pu continuer Ă  marcher au point d’aller faire le marchĂ©, revenir chez elle avant de venir ici pour recevoir les soins 
 Elle n’aurait pas pu tenir le coup. Aucun organisme n’y rĂ©siste surtout Ă  l’endroit dont elle parle ». A chacun de se faire sa propre opinion. L’opĂ©ration a aussi heurtĂ© la sensibilitĂ© de certains de nos concitoyens. Ce serait le cas pour ceux qui ne supportent pas la vue du sang. ParticuliĂšrement celui du chien. Notre totem c’est le chien. Nous ne mangeons pas sa viande et pire, nous ne devons jamais toucher ou enjambĂ© son sang. Si bien que dĂšs qu’on a entendu parler de l’opĂ©ration, mon pĂšre nous a recommandĂ© de faire attention. » ; nous a confiĂ© ZĂ©phirin W. Sur le chapitre on en a entendu de bien pire. Ce n’est pas bon de massacrer les chiens. Attendez de voir, un malheur s’abattra sur tous ceux qui ont participĂ© Ă  cette opĂ©ration. Le chien n’est pas n’importe quelle bĂȘte », lĂąche un passant. Au secteur n°28, Ă  Taab-tenga, un doyen fait remarquer sans nuances que Sous le GĂ©nĂ©ral SangoulĂ© LAMIZANA, une opĂ©ration similaire d’abattage de chiens avait Ă©tĂ© initiĂ©e. Avant la fin de cette annĂ©e-lĂ , tous ceux qui ont pris part Ă  l’opĂ©ration sont morts. Et le GĂ©nĂ©ral, lui-mĂȘme, cette annĂ©e, a Ă©tĂ© destituĂ©. Qu’ils continuent donc. Ils verront ce qui va leur arriver ». Dans un registre moins mystique non moins ferme certains Ouagalais s’insurgent contre la mesure car pour eux les chiens ne sont pas responsables. “Les BurkinabĂš ont la mĂ©moire courte” A ceux qui suggĂšrent la capture et la mise en fourriĂšre des chiens M. SAWADOGO rĂ©pond laconiquement Ce ne sont pas des moutons ! ». Aux autres qui feignent ne pas comprendre la mesure il laisse tomber l’air agacĂ© Les gens ont la mĂ©moire courte dans ce pays. Qu’ils se rappellent seulement de ce qui se passait il y a une vingtaine d’annĂ©es, sous la RĂ©volution avec les trois luttes notamment celle contre la divagation des animaux. Il y a eu des opĂ©rations d’abattage d’animaux dans les villes du Burkina. On a abattu des bƓufs, des moutons, des chĂšvres, des chiens dans la ville. Mais pourquoi les gens ne se sont-ils pas plaints ? Parce qu’ils ont approuvĂ© la mesure en ce temps. Non ! Vous savez, en ville, je crois que si on va passer le temps Ă  Ă©couter l’opinion de tout le monde, ça ne va pas aller. Il faut faire ce qui est juste ; ce qui est bien pour l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. En tant que responsables, si nous ne prenons pas ces genres de mesures, ça va friser la dĂ©mission ». Devant notre insistance M. SAWADOGO nous lance sans mĂ©nagement Si on n’a pas un parent qui est mort des suites d’une morsure de chien enragĂ©. Si on n’a pas eu un parent mort des suites d’un accident causĂ© par une bĂȘte errante, on ne peut pas comprendre la gravitĂ© du problĂšme 
 Je peux comprendre que c’est difficile Ă  supporter lorsqu’on a un chien et qu’il est abattu. Mais il y’a des moments oĂč il faut mettre l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral au dessus de l’intĂ©rĂȘt individuel. » Par ailleurs il fera observer que la vie en ville a ses exigences qui s’imposent Ă  tous. On ne peut pas tout y faire. Tout comme au village d’ailleurs ! Sera-t-il entendu ? C’est certainement son souhait le plus ardent car il semble que la situation est loin d’évoluer dans la bonne direction. C’est mĂȘme tout Ă  fait le contraire, car les chiffres des derniers jours incitent plutĂŽt au pessimisme. En effet depuis le dĂ©but du mois de juillet jusqu’au 19, c’est-Ă -dire une semaine aprĂšs l’opĂ©ration, 382 personnes ont Ă©tĂ© mordues par des chiens, avec prĂšs de 50 cas de rage FrĂ©dĂ©ric ILBOUDO L’Opinion Ce que prĂ©voit la loi La loi n° 40-61-AN du 27 juillet 1961 portant rĂ©glementation de la divagation des animaux domestiques adoptĂ©e par l’AssemblĂ©e nationale de la Haute Volta, en son article 2, stipule ? La divagation des animaux domestiques est interdite en permanence. Son article 8 prĂ©cise que ? ? ?La divagation des animaux domestiques 
 est rigoureusement interdite dans les pĂ©rimĂštres urbains et passibles des sanctions prĂ©vues Ă  la prĂ©sente loi. Les municipalitĂ©s et conseils de collectivitĂ©s rurales devront obligatoirement prendre toutes les mesures nĂ©cessaires en ce sens 
 ? ». Ainsi donc dĂ©jĂ  en 1961, un an aprĂšs les indĂ©pendances, la question de la divagation des animaux Ă©tait une prĂ©occupation. D’autres lois viendront prĂ©ciser certaines dispositions de cette loi n° 40-61-AN. Entre autres, celles rĂ©volutionnaires de 1983 et de 1989. Ainsi la loi de 1989, le Kiti AN VII-00113/FP/AGRI- EL du 22 Novembre 1989 ? portant rĂ©glementation de la police Zoo sanitaire au Burkina Faso, impose l’immunisation prĂ©ventive obligatoire chiens, chats, singes
. Elle prĂ©cise davantage ? Tout animal enragĂ©, mordu ou roulĂ© par un animal enragĂ© ou suspect de rage, sera abattu et son cadavre dĂ©truit sauf ? Les chiens vaccinĂ©s en cours de validitĂ© et sous rĂ©serve qu’ils soient vaccinĂ©s dans les 7 jours qui suivent Herbivores et porcins qui seront sacrifiĂ©s pour la boucherie dans les 8 jours qui suivent la morsure. » Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, l’article 51 de la ZATU AN VII dispose ? Les personnes physiques ou morales ont le devoir de ?maintenir en bon Ă©tat sanitaire, les animaux dont ils ont la charge ? ; de mettre en Ɠuvre les mesures de prĂ©vention, de lutte et d’éradication des maladies animales.? ». Et l’article 52 de la mĂȘme ZATU de dire Les maires et les prĂ©fets ont le devoir de aviser d’urgence le Haut-commissaire et l’autoritĂ© vĂ©tĂ©rinaire nationale de tous les cas d’épizooties signalĂ©es sur le territoire de leur compĂ©tence ? ; prendre des mesures provisoires qu’ils jugent utiles pour Ă©viter l’expansion des maladies dĂ©clarer les maladies aux autoritĂ©s administratives locales. De surcroĂźt, le code des collectivitĂ©s territoriales confĂšre au maire, le devoir d’assurer la sĂ©curitĂ© des citoyens qui sont dans les limites du territoire dont il a la charge de la gestion. Au regard des dispositions de la loi et du contexte actuel, s’il juge que l’errance des chiens est source d’insĂ©curitĂ© pour les citoyens, il peut dĂ©cider de faire abattre tout chien pris en errance. A. O stagiaire. NDLR 1 “GĂ©nĂ©ral TOLE” surnom donnĂ© au secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la centrale syndicale CGTB, TolĂ© SAGNON La CGTB s’élĂšve rĂ©guliĂšrement contre la dĂ©cision du maire Simon COMPAORE d’interdir certaines artĂšres de la ville lors des manifestations syndicales. 2 Simon , prĂ©nom du maire de la capitale M Simon COMPAORE. On aime l’appeler par ce seul prĂ©nom Afrique GĂ©nĂ©ration Sida UniversitĂ© de Koudougou PremiĂšre rencontre entre le ... IndemnitĂ©s des enseignants "Le problĂšme est national" Nuit de l’excellence estudiantine, 1re Ă©dition Ordre de Rocamadour MaĂźtre PacĂ©rĂ© fait dignitaire Lutte contre l’insĂ©curitĂ© La collaboration des ... FĂȘte de Ramadan Sermon de l’AEEMB et du CERFI DiocĂšse de Koudougou 50 ans d’existence InsĂ©curitĂ© au Burkina La justice populaire s’installe Faits divers Les soucis de l’aval Vie en citĂ© universitaire plus de 3000 lits et des ... Au palais de justice Plus de 116 millions rĂ©clamĂ©s Ă  ... FĂȘte de l’AĂźd El Fitr On a priĂ© pour la prĂ©sidentielle Ramadan La prĂ©sidentielle au coeur des priĂšres Fin du mois de jeĂ»ne L’AĂŻd El Fitr cĂ©lĂ©brĂ©e aujourd’hui AnnĂ©e scolaire 2005-2006 Un dĂ©ficit de 1000 enseignants, 45e anniversaire des FAN Une armĂ©e rĂ©publicaine au ... Anniversaire des Forces armĂ©es nationales des mĂ©dailles ... BaromĂštre des lettres pour les prĂ©sidentiables Fait divers Mounira, Oussou et Salfo... JournĂ©e de la dolotiĂšre Le tchapalo » dagara, samo, ... Si les dangers liĂ©s au VIH Virus de l’ImmunodĂ©ficience Humaine sont relativement bien connus, avec le risque de dĂ©velopper le sida syndrome de l’immunodĂ©ficience acquise, la façon dont le virus se transmet est parfois encore mĂ©connue. Pour certains, le niveau d'information sur les risques de contamination au VIH est mĂȘme prĂ©occupante. Voici quelques rappels sur ce virus et sur la façon dont il se transmet, avec l'appui du guide pĂ©dagogique "Risky or not risky" de SIDA' la main d'un sĂ©ropositif est risquĂ©, c'est faux ! La peau n’est pas une porte d’entrĂ©e pour le VIH. De plus, il n’y a pas de liquide contaminant impliquĂ© lors de contacts de peau Ă  peau. Tenir la main de quelqu'un porteur du virus ou avoir des contacts de peau Ă  peau comme Ă©changer des massages, danser ou se masturber ne prĂ©sente aucun VIH peut se transmettre par la salive, c'est faux ! Embrasser quelqu’un, mĂȘme trĂšs passionnĂ©ment et avec la langue, n’amĂšne pas de risques de contamination. La salive n’est pas un des 5 liquides pouvant transmettre le VIH. On peut donc aussi boire dans le mĂȘme verre qu’une personne vivant avec le VIH/ transpiration est un vecteur de transmission du VIH, c'est faux ! La transpiration ne prĂ©sente aucun risque de contamination. Pratiquer un sport, mĂȘme de contacts avec une personne sĂ©ropositive ne reprĂ©sente donc aucun pilule contraceptive d’urgence peut empĂȘcher la transmission du virus, c'est faux ! La pilule est un moyen de contraception, elle ne protĂšge en aucun cas des IST et du VIH/ faut ĂȘtre prudent lors de l'Ă©change de brosses Ă  dents ou de rasoirs, c’est vrai ! Le brossage de dents ou le rasage peuvent causer des microlĂ©sions Ă  la bouche et laisser des traces de sang sur l’ustensile. Il vaut donc mieux ĂȘtre prudent. Toutefois, le VIH/SIDA survit moins de quelques minutes Ă  l’air libre. Il faudrait donc que deux personnes utilisent le mĂȘme rasoir ou la mĂȘme brosse Ă  dent dans un trĂšs court dĂ©lai et que les deux personnes aient des plaies ouvertes porte d’entrĂ©e pour le VIH dans la bouche ou l’endroit rasĂ© pour qu’il y ait une contamination. Il est Ă©galement conseillĂ© de ne pas se brosser les dents avant ou aprĂšs un rapport oro-gĂ©nital, car on crĂ©e des portes d’entrĂ©e au VIH au niveau des faire un piercing ou un tatouage est risquĂ©, c'est faux ! si les conditions d'hygiĂšne sont respectĂ©esRĂ©alisĂ© par une personne professionnelle qui utilise des instruments rĂ©pondant aux normes de sĂ©curitĂ© et d’hygiĂšne, instruments stĂ©riles et Ă  usage unique, un piercing n’implique pas de risque d’exposition au VIH/SIDA. Le matĂ©riel pour piercings est depuis plusieurs annĂ©es Ă  usage unique en Belgique. RĂ©alisĂ© de maniĂšre professionnelle avec des instruments rĂ©pondant aux normes de sĂ©curitĂ© et d’hygiĂšne instruments stĂ©riles, un tatouage n’implique pas non plus de risque d’exposition au VIH/SIDA. Le matĂ©riel pour tatouage est depuis plusieurs annĂ©es, lui aussi, Ă  usage piqĂ»re de moustique peut vous contaminer, c'est faux ! Le moustique ne transmet pas le VIH. Le VIH ne se transmet que d’ĂȘtre humain Ă  ĂȘtre humain. MĂȘme s’il pique une personne contaminĂ©e par le VIH, la quantitĂ© de sang est trop infime pour qu’il y ait un risque de contamination. De plus, le moustique suce le sang mais ne le rĂ©injecte pas ensuite dans la prochaine personne qu’il le cunnilingus prĂ©sente un risque, c'est faux !Il n'y a quasiment aucun risque pour le cunnilingus. Le virus ne survit pas Ă  l'air et ce contact n'est pas assez pĂ©nĂ©trant. GĂ©nĂ©ralement, il n'y a pas de risque exceptĂ© en prĂ©sence de sang rĂšgles, blessures, etc.. Recevoir une fellation est risquĂ©, c'est faux !Il n’y a pas de risque VIH quand on se fait faire une une fellation est risquĂ©, c'est vrai ! mais le risque est peu courantLors des rapports oro-gĂ©nitaux, plusieurs liquides peuvent entrer en contact avec la muqueuse buccale. Ex le liquide prĂ©-Ă©jaculatoire et le sperme sont en contact avec la bouche. Pour se protĂ©ger d’une Ă©ventuelle transmission du VIH lors d’une fellation, il faut utiliser un prĂ©servatif. Le risque de transmission est augmentĂ© en cas de problĂšmes buccaux chez celui/celle qui pratique la fellation gingivite, angine, candidose, plaie ouverte et rĂ©cente comme des soins dentaires
La transfusion sanguine prĂ©sente un risque de contamination, c’est faux ! en Belgique en tout casAujourd’hui, le sang est testĂ© par les laboratoires. Il n’est donc plus possible en Belgique de recevoir du sang contaminĂ© par le VIH/SIDA ou encore par l’HĂ©patite B et sodomie est une pratique sexuelle Ă  risque, c’est vrai ! L’anus est une muqueuse trĂšs sensible et qui n’est pas lubrifiĂ©e naturellement, ce qui peut crĂ©er des micro-fissures et saignements lors d’une pĂ©nĂ©tration. Pour Ă©viter ces situations on peut utiliser un lubrifiant, uniquement Ă  base d’eau avec un prĂ©servatif. Les micro-fissures sont des plaies ouvertes et constituent donc des portes d’entrĂ©e pour les liquides contaminants, il faut donc se protĂ©ger Ă  l’aide d’un prĂ©servatif. Les prĂ©servatifs internes sont plus rĂ©sistants et adaptĂ©s pour les pĂ©nĂ©trations de sextoys prĂ©sente un risque de contamination, c'est vrai ! Lors d’échange de "sextoys", certains liquides contaminants peuvent ĂȘtre prĂ©sent et rester sur le sextoy et ensuite ĂȘtre en contact avec une muqueuse. Afin d’ĂȘtre sĂ»r d’éviter la transmission du VIH, il faut utiliser un prĂ©servatif avec les "frĂšre de sang" est potentiellement dangereux, c'est vrai ! Le fait de frotter deux plaies ouvertes et de se partager du sang constitue une situation trĂšs risquĂ©e !Les toilettes publiques reprĂ©sentent un danger, c’est faux ! Partager des toilettes avec une personne sĂ©ropositive ou utiliser des toilettes publiques ne reprĂ©sente aucun risque de contamination au de la drogue en groupe est risquĂ©, c'est vrai !Lors d’un sniff de drogue, des "microlĂ©sions" se crĂ©ent dans la muqueuse nasale. Ces "microlĂ©sions" peuvent entraĂźner des saignements. DĂšs lors, si plusieurs personnes partagent la mĂȘme paille de sniff, le sang contaminĂ© d’une personne peut ĂȘtre en contact avec les muqueuses nasales d'une autre personne et donc l’ personne porteuse de virus peut ne plus transmettre, c'est vrai !Lorsqu’une personne sĂ©ropositive suit un traitement, le suit correctement respects des doses, rĂ©gularitĂ© des prises, avec ou sans repas
 et fait des bilans rĂ©guliers, sa charge virale devient indĂ©tectable lors de la prise de sang. DĂšs lors, le risque qu’elle transmette le virus du VIH par voie sexuelle est supprimĂ©, quelles que soient les pratiques rapports vaginaux, anaux, oraux. Attention, mĂȘme si on ne dĂ©tecte plus la prĂ©sence du virus, la personne n'est pas dĂ©finitivement guĂ©rie. On ne guĂ©rit pas encore du SIDA mĂȘme si les trithĂ©rapies permettent aux patients de mener une vie normale avec des traitements allĂ©gĂ©s. Elles permettent mĂȘme d'avoir une vie sexuelle normale sans risque de contaminer son partenaire. Et mĂȘme d'avoir des enfants qui ne seront pas porteur du sexuels Ă  risque, un calculateur de risques est disponible en ligneLe site propose aussi un test en ligne si vous pensez que vous avez eu des rapports sexuels Ă  risque. Attention, comme rappelĂ© sur la plateforme, ce calculateur donne une estimation des risques selon les connaissances actuelles. Il ne remplace donc pas un dĂ©pistage et ne fait pas de diagnostic. Pensez dĂ©pistage !En cas de prise de risque, le dĂ©pistage est indispensable. Il existe maintenant des auto-tests vendus en pharmacie et dĂ©livrĂ©s sans prescription mĂ©dicale. Si ces auto-tests sont un outil supplĂ©mentaire de dĂ©pistage du VIH, le diagnostic de l'infection par le virus responsable du sida doit ensuite ĂȘtre confirmĂ© par un mĂ©decin ou un centre de dĂ©pistage. Un dĂ©pistage qui est gratuit dans certains centres. PARTAGERSur le mĂȘme sujetArticles recommandĂ©s pour vous

toucher du sang contaminé sur une plaie