lavĂ©ritĂ© n'existe pas, au sens oĂč il n'existe pas de vĂ©ritĂ© absolue . La raison peut toutefois dĂ©couvrir des vĂ©ritĂ©s lorsqu'elle vise la vĂ©ritĂ©. « La » vĂ©ritĂ© n'est donc pas une chimĂšre, mais une idĂ©e rĂ©gulatrice fĂ©conde . 1. PremiĂšre partie : Nous supposons que la vĂ©ritĂ© existe. 1.1. Les raisons pour lesquelles la proposition est paradoxale. Parceque, moi aussi, si j'Ă©tais nĂ© Alexandre Laurier, 25 rue de la Visitation, je n'aurais peut-ĂȘtre pas compris. C'est quoi ce machin-chouette ? C'est quoi cette histoire de ouf (ne pas mĂ©langer avec "une histoire de zoufs") ? Pourquoi se faire mal au point d'en perdre ses couleurs ? C'est n'importe quoi. N'importe quoi. 17fĂ©vr. 2018 - L’Episode que vous vous apprĂȘtez Ă  dĂ©couvrir a pour but de vous aider Ă  vous RAPPROCHER de votre RĂ©ussite ABSOLUE, SANS UTOPIE, en rĂ©pondant SPECIFIQUEMENT Ă  l’un de vos besoins ou envies actuel(le), en vous invitant Ă  Penser et Ă  Lisezce Archives du BAC Dissertation et plus de 31 000 autres dissertations et fiches de lecture. Comment peut-on affirmer l'existence des vĂ©ritĂ©s alors que nos connaissance sont elles mĂȘme limitĂ©es par la subjectivitĂ© de nos sens et donc par de l'expĂ©rience de notre vision de la rĂ©alitĂ©?. La seconde partie de la phrase: “[] car il ne suit point que ce qui est La#VĂ©ritĂ© n'existe pas ! (mais) est l'Ă©pisode 1/5 de l'entretien de Barbara Cassin avec Sandra Freeman. ITW Ă  retrouver dans son intĂ©gralitĂ© 📌 https://y Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd. Dans le DeutĂ©ronome nous voyons la joie de la loi » la loi non pas comme une entrave, comme quelque chose qui nous ĂŽte la libertĂ©, mais comme un cadeau et un don. Quand les autres peuples se tourneront vers ce grand peuple, c’est ce que nous dit MoĂŻse, alors ils diront Quel peuple sage ! Ils admireront la sagesse de ce peuple, l’équitĂ© de la loi et la proximitĂ© de Dieu qui est Ă  ses cĂŽtĂ©s et qui lui rĂ©pond quand il est appelĂ©. Telle est l’humble joie d’IsraĂ«l recevoir un don de Dieu. Cela est diffĂ©rent du triomphalisme, de l’orgueil pour ce qui vient de soi-mĂȘme IsraĂ«l n’est pas orgueilleux de sa propre loi, comme Rome pouvait l’ĂȘtre du droit romain comme un don Ă  l’humanitĂ©, comme peut-ĂȘtre la France l’est du Code NapolĂ©on », comme la Prusse du Preussisches Landrecht », etc. — des Ɠuvres du droit que nous reconnaissons. Mais IsraĂ«l le sait cette Loi il ne l’a pas faite lui-mĂȘme, elle n’est pas le fruit de son gĂ©nie, elle est un don. Dieu lui a montrĂ© ce qu’est le droit. Dieu lui a donnĂ© la sagesse. La Loi est la sagesse. La sagesse est l’art d’ĂȘtre des hommes, l’art de pouvoir bien vivre et de pouvoir bien mourir. Et l’on ne peut bien vivre et mourir que lorsqu’on a reçu la vĂ©ritĂ© et quand la vĂ©ritĂ© nous indique le chemin. Etre reconnaissants pour le don que nous n’avons pas inventĂ©, mais qui nous a Ă©tĂ© offert en don, et vivre dans la sagesse ; apprendre, grĂące au don de Dieu, Ă  ĂȘtre des hommes de maniĂšre droite. L’Évangile nous montre cependant qu’il existe Ă©galement un danger — comme il est dit dans le DeutĂ©ronome n’ajoute rien, n’enlĂšve rien ». Il nous enseigne que, avec le passage du temps, au don de Dieu se sont ajoutĂ©es des supplĂ©ments, des Ɠuvres, des coutumes humaines, qui en se dĂ©veloppant cachent ce qui est propre Ă  la sagesse donnĂ©e par Dieu, devenant ainsi un vĂ©ritable joug qu’il faut briser, ou bien qui conduisent Ă  l’orgueil c’est nous qui l’avons inventĂ© ! Nous lisons dans la Lettre de Jacques Vous ĂȘtes engendrĂ©s au moyen d’une parole de vĂ©ritĂ© », qui de nous oserait jouir de la vĂ©ritĂ© qui nous a Ă©tĂ© donnĂ©e ? Une question vient immĂ©diatement Ă  l’esprit mais comment peut-on dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© ? C’est de l’intolĂ©rance ! L’idĂ©e de vĂ©ritĂ© et d’intolĂ©rance aujourd’hui ont pratiquement fusionnĂ© entre elles, et ainsi nous n’osons plus du tout croire Ă  la vĂ©ritĂ© ou parler de la vĂ©ritĂ©. Elle semble ĂȘtre lointaine, elle semble quelque chose auquel il vaut mieux ne pas avoir recours. Personne ne peut dire je dĂ©tiens la vĂ©ritĂ© — telle est l’objection qui nous anime — et, en effet, personne ne peut dĂ©tenir la vĂ©ritĂ©. C’est la vĂ©ritĂ© qui nous possĂšde, elle est quelque chose de vivant ! Elle ne nous appartient pas, mais nous somme saisis par elle. Ce n’est que si nous nous laissons guider et animer par elle, que nous restons en elle, ce n’est que si nous sommes avec elle et en elle, pĂšlerins de la vĂ©ritĂ©, qu’elle est alors en nous et pour nous. Je pense que nous devons apprendre Ă  nouveau cette maniĂšre de ne pas dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© ». De mĂȘme que personne ne peut dire j’ai des enfants — ils ne nous appartiennent pas, ils sont un don, et comme don de Dieu ils nous sont donnĂ©s pour une tĂąche — ainsi nous ne pouvons pas dire je dĂ©tiens la vĂ©ritĂ©, mais la vĂ©ritĂ© est venue vers nous et nous pousse. Nous devons apprendre Ă  nous laisser animer par elle, Ă  nous laisser conduire par elle. Et alors elle brillera Ă  nouveau si elle-mĂȘme nous conduit et nous compĂ©nĂštre. Benoit XVI, le 2 septembre 2012 – HomĂ©lie de la Messe Voir toutes les questions Revenir au programme La vĂ©ritĂ© est l’adĂ©quation entre la pensĂ©e et la rĂ©alitĂ©. La mĂ©thode pour l’établir est la dĂ©monstration. Toutefois, il faut se demander si la vĂ©ritĂ© n’est pas plurielle et quelle est sa valeur. Kant Que puis-je savoir ? Cette question prĂ©suppose que nous sommes tous attachĂ©s Ă  la vĂ©ritĂ© quand bien mĂȘme elle nous dĂ©plaĂźt. La science, le savoir
 sont relatifs Ă  un pouvoir, une facultĂ© la raison. Cette capacitĂ© Ă  cependant une limite, nous ne pouvons pas comprendre. Ainsi, on cherche Ă  dĂ©finir aussi cette limite, le plus nettement possible. Elle correspond Ă  la frontiĂšre entre croire et savoir. Quel est notre pouvoir de savoir ? Qu’est-ce que la raison ? Quelle est la limite de la raison ? Nietzsche Que voulons-nous savoir ? La force d’un individu se mesure au degrĂ© de la vĂ©ritĂ© qu’il peut entendre. Tel que la faiblesse d’un individu se mesure Ă  la quantitĂ© d’illusion nĂ©cessaire pour supporter l’existence. Selon lui, seuls les meilleurs peuvent se saisir de la vĂ©ritĂ©. Chaque science est assez intelligente pour Ă©tablir ses conditions de vĂ©ritĂ©. Au sens des mathĂ©maticiens, la dĂ©monstration est la mĂ©thode de dĂ©finir ce qui est vrai. Cela permet d’établir des thĂ©orĂšmes, des propositions vrai parce que dĂ©montrer. Chaque thĂ©orĂšme est dĂ©montrĂ© Ă  partir d’un thĂ©orĂšme. Le premier d’entre eux est dit postulat ou anxium VĂ©ritĂ© L’idĂ©e de la dĂ©couverte scientifique loi de la nature dĂ©voilĂ©e par un travail de recherche. L’accord du discours avec la rĂ©alitĂ©. L’adĂ©quation de ce que je dis avec ce qui est. Discours, jugement, penser la proposition. La vĂ©ritĂ© est la qualitĂ© de la proposition. Cette derniĂšre est soit fausse soit vrai. PrĂ©supposĂ© existentiel lorsque le locuteur ne prĂ©cise pas les circonstances de son jugement nous admettons qu’elle sont ici et maintenant. La proposition Discours entre Socrate philosophe et Protagoras sophiste Proposition Le mĂ©tal et froid » Protagoras je touche le mĂ©tal sensation de froid. Socrate il est froid selon vous ici et maintenant Protagoras la science et la sensation donc l’homme est la mesure de toute chose, tel que chacun a sa propre mesure sa vĂ©ritĂ©. On parle de relativisme sophistique Socrate froid, sensation et non pas une qualitĂ© du mĂ©tal Le mĂ©tal est en rĂ©alitĂ© un conducteur thermique DiffĂ©rence entre sensations et qualitĂ©s objectif, rĂ©el Pour Socrate, rationnel, la science n’est pas la sensation. Pour rentrer dans la science de ce que je sais » il faut distinguer le monde rĂ©el du monde sensible. FREGGE, le problĂšme L’étoile du soir L’étoile du matin L’étoile du Berger VĂ©nus La deuxiĂšme Ă©toile de notre systĂšme solaire en partant du centre. Ces expressions sont-elles les mĂȘmes ? Il faut faire une distinction entre dĂ©signer et signifier. Chaque mot Ă  un double rapport un mot dĂ©signe quelque chose et il est la connotation de quelque chose. La vĂ©ritĂ© est une propriĂ©tĂ© du langage, de la pensĂ©e mais pas du monde. Un fait pas vrai ou faux il est rĂ©el ou irrĂ©el. Ce que nous disons peut-ĂȘtre vrai ou faux et l’examen de nos propositions dĂ©finissent la vĂ©ritĂ©. Aristote avant que la science de la vĂ©ritĂ©, la logique. La logique la science des conditions formelles de la vĂ©ritĂ©. La logique des prĂ©dicats l’analyse d’une proposition pour gĂ©nĂ©raliser les autres. La logique des propositions en analyse plusieurs propositions qui s’enchaĂźnent. Le syllogisme prototype de raisonnement consiste Ă  Ă©tablir une vĂ©ritĂ© Ă  partir d’autres. Cependant le paralogisme semble juste mais il faut il est basĂ© sur des propositions vrai mais arrive Ă  une conclusion fausse. Au 14e siĂšcle on dĂ©couvre que le syllogisme n’est pas la seule le seul raisonnement logique. Russell L’actuel roi de France est chauve. » Puisqu’il n’y a pas de roi, on ne peut pas dĂ©terminer la vĂ©ritĂ© de cette proposition. Il y a donc des propositions vides de sens donc on ne peut dĂ©terminer si elles sont vraies ou fausses. Quand la pensĂ©e est formalisĂ© elle est de l’ordre du calcul. Nos difficultĂ©s Ă  penser viendrait de la pauvretĂ© de notre langue. Selon Leibniz s’il existait une langue avec une seule comprĂ©hension possible on pourrait calculer la vĂ©ritĂ© PensĂ©es des auteurs La vĂ©ritĂ© Sextus Empiricus Il n’existe pas de premiĂšre dĂ©monstration, chaque thĂ©orĂšme Ă©tant fondĂ© sur un autre. Aussi, mise en Ă©vidence du paradoxe il n’existe pas de vĂ©ritĂ© » qui est une affirmation donc il y a contradiction. Platon La quĂȘte du philosophe, cherche la vĂ©ritĂ© dans le monde des idĂ©es, le monde intelligible. Pascal La vĂ©ritĂ© n’est pas forcĂ©ment dĂ©monstrative. Il y a celle de la raison gĂ©omĂ©trie et histoire et celle du cƓur religion qui ne doit pas ĂȘtre dĂ©montrĂ©e. Nietzsche Il est sceptique ; la science ne dĂ©tient pas la vĂ©ritĂ© absolue. Les vĂ©ritĂ©s sont des erreurs nĂ©cessaires Ă  la vie. Descartes L’évidence, c’est le critĂšre de la vĂ©ritĂ©. Hume Il faut distinguer vĂ©ritĂ©s d’idĂ©es et vĂ©ritĂ©s de faits. Kant La vĂ©ritĂ© est toujours universelle et nĂ©cessaire. Locke L’esprit humain ne possĂšde aucune connaissance de façon innĂ©e. Avant l’expĂ©rience, l’esprit est comme une feuille blanche rien n’y est inscrit. L’expĂ©rience est donc ce Ă  partir de quoi se constitue la connaissance. Aristote La connaissance doit ĂȘtre universelle elle doit ĂȘtre vraie en tout temps et en tout lieu. Seule la dĂ©monstration permet d’assurer que les propositions sont nĂ©cessairement vraies. C’est pourquoi la connaissance doit s’appuyer sur la dĂ©monstration. C'est vrai, presque vrai, ça contient une part de vĂ©ritĂ©, c'est pas faux, on peut aussi le comprendre de cette maniĂšre ...Existe-t-il UNE grande vĂ©ritĂ© ou plusieurs petites vĂ©ritĂ©s ? Cher ami internaute, je vous propose de choisir en introduction entre ces deux propositions, celle qui vous paraĂźt la plus cohĂ©rente JĂ©sus dit Je suis le chemin, la vĂ©ritĂ©, et la vie. » Jean RenĂ© Descartes dit Seule la raison humaine a la capacitĂ© de connaĂźtre et d'Ă©tablir la vĂ©ritĂ©. » Elle est importante cette question d’une vĂ©ritĂ© universelle, Ă  notre Ă©poque, oĂč il se dit que toutes les religions se valent, oĂč refuser l’opinion de l’autre relĂšve de l’intolĂ©rance, oĂč les philosophes qui se veulent les arbitres de l’existence de Dieu, en viennent Ă  nier l’existence rĂ©elle de JĂ©sus-Christ, personnage pourtant bien rĂ©el et historique
 La vĂ©ritĂ© est-elle unique ? On peut se poser la question de l’unicitĂ© de cette vĂ©ritĂ©, car en rĂ©alitĂ©, elle impacte tous les domaines de la vie. Les sciences, domaine a priori factuel, ne proposent aucune vĂ©ritĂ© universelle, puisqu’elles Ă©voluent en permanence, reniant les acquis antĂ©rieurs au fil des dĂ©couvertes. C’est d’ailleurs l’immense frustration que ressent tout Ă©tudiant ingĂ©nieur ou doctorant, au soir de ses Ă©tudes. En revanche, la Bible affirme une vĂ©ritĂ© universelle, une seule, rĂ©vĂ©lĂ©e dans le texte, qui se veut Parole exclusive de Dieu, le CrĂ©ateur de l’Univers qui nous hĂ©berge. Et l’accĂšs Ă  cette vĂ©ritĂ© procure en plus l’accĂšs au salut, par la rĂ©vĂ©lation du Sauveur, JĂ©sus-Christ. Conduis-moi dans ta vĂ©ritĂ©, et instruis-moi; Car tu es le Dieu de mon salut, Tu es toujours mon Et cette vĂ©ritĂ© prĂ©sentĂ©e par la Bible se propose d’impacter notre vision du Monde, mais aussi nos relations avec nos prochains, sous la forme de lois, qui ne sont pas du tout pĂ©rimĂ©es par ailleurs. Tu descendis sur la montagne de SinaĂŻ, tu leur parlas du haut des cieux, et tu leur donnas des ordonnances justes, des lois de vĂ©ritĂ©, des prĂ©ceptes et des commandements La vĂ©ritĂ© des philosophes La vĂ©ritĂ© des philosophes en revanche n’est guĂšre rĂ©jouissante, car la multiplicitĂ© de l’offre dans ce domaine, et l’absence totale de vainqueur, c’est-Ă -dire de philosophe qui aurait Ă©mis une vĂ©ritĂ© englobant toutes les autres, fait que les philosophies, ne relĂšvent que de l’opinion, si intĂ©ressantes, ou respectables, soient-elles. Donc aucune d’elle n’est universelle, et donc n’est vĂ©ritĂ© ». Ces opinions philosophiques impactent directement l’organisation sociĂ©tale des communautĂ©s d’individus, et sur ce point, il n’en ressort aucune qui soit supĂ©rieure Ă  toutes les autres, au grand dam de ceux qui critiquent les sociĂ©tĂ©s dites premiĂšres ». En fait, Ă  nos amis philosophes, je voudrais proposer un retour Ă  la Bible, tellement chaleureuse, par le rĂ©confort qu’elle apporte, lĂ  oĂč les pensĂ©es humaines Ă©chouent. Ciel, applaudis ! Et toi, terre, rĂ©jouis-toi ! Montagnes, criez de joie ! Le Seigneur redonne de l’espoir Ă  son peuple, il a pitiĂ© des La vĂ©ritĂ© existe-t-elle en science ? La science, se dĂ©finit comme un ensemble de modĂšles 2 + 2 = 4, qui permettent de prĂ©dire le rĂ©sultat d’expĂ©riences, lesquelles sont indĂ©pendantes du lieu et de l’instant. Je ne retiens pas dans mon coeur ta justice, je publie ta vĂ©ritĂ© et ton salut; je ne cache pas ta bontĂ© et ta fidĂ©litĂ© dans la grande La physique quantique qui dĂ©crit l’intĂ©rieur de l’atome est totalement incompatible avec la physique du visible. Les mĂ©dias dĂ©forment la rĂ©alitĂ© des expĂ©riences, en prĂ©sentant des images d’exoplanĂštes, rĂ©elles, mais invisibles au tĂ©lescope. Ils prĂ©sentent aussi de belles images de particules atomiques, neutrinos et autres, alors que ces bidules ne sont que des solutions d’équations, que personne n’a jamais touchĂ© ! En matiĂšre de biologie, le dĂ©sastre dans la recherche d’une vĂ©ritĂ© universelle est patent, car personne n’a encore su crĂ©er la vie Ă  partir de rien. Pire, plus la connaissance des mĂ©canismes de fonctionnement des cellules augmente, plus il reste de choses Ă  apprendre. Alors finalement, j’ose affirmer la vanitĂ© de la science n’offre d’autre alternative que de s’émerveiller devant la perfection de la crĂ©ation divine Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’Ɠuvre de ses Et surtout je mets en garde contre la manipulation de la science, en tant que vĂ©ritĂ© apparente, qui est utilisĂ©e de nos jours pour introduire des fausses-rĂ©alitĂ©s, telles que les extra-terrestres et autres illusions, issues d’erreurs de calculs dans des modĂšles scientifiques. Conclusion LA vĂ©ritĂ© est inatteignable en dehors de celle rĂ©vĂ©lĂ©e par la Bible La vĂ©ritĂ©, vue de l’homme pensant, se dĂ©finit comme un modĂšle englobant la totalitĂ© des expĂ©riences en sciences, sociologie, philosophie
 Mais personne n’y arrivera, pire la communautĂ© scientifique s’en Ă©loigne irrĂ©mĂ©diablement, contrairement au dogme du siĂšcle des lumiĂšres. Et pour rĂ©pondre Ă  la dĂ©faite de la raison du chrĂ©tien » que raillent les philosophes athĂ©es, tels Nietzsche ou Kant, je propose de regarder la vie avec un peu de recul, comme le faisait Salomon VanitĂ© des vanitĂ©s, dit l’EcclĂ©siaste, vanitĂ© des vanitĂ©s, tout est vanitĂ©. EcclĂ©siaste Sanctifie-les par ta vĂ©ritĂ© Ta Parole est LA VĂ©ritĂ©. PS J’ai tentĂ© de rĂ©sumer ici une longue dĂ©marche personnelle de lecture parallĂšle de la Bible et de la science, que je pratique au quotidien depuis 35 ans. J’en ai Ă©crit un livre, La Bible et la Science et aussi un long article, qui sera bientĂŽt disponible en ligne. La vĂ©ritĂ© est un concept difficile Ă  dĂ©finir. MĂȘme si nous l'utilisons frĂ©quemment. Et lui accordons beaucoup d'importance. Il semblerait que nous lui fassions confiance Ă  chaque moment de chaque journĂ©e et qu'elle soit trĂšs "proche" de nous. Cependant, la vĂ©ritĂ© est difficile Ă  dĂ©finir. Car dĂšs que vous pensez l'avoir dĂ©couverte, un argument surgit. Et montre immĂ©diatement des dĂ©ficiences dans sa cet article, nous allons Ă©tudier la conception de la vĂ©ritĂ©. Selon la thĂ©orie de William James 1842-1910. James Ă©tait un philosophe nord-amĂ©ricain. Aussi professeur de psychologie Ă  l’UniversitĂ© d’Harvard. Et fondateur de la psychologie a dĂ©fendu une conception humaniste et pratique de la vĂ©ritĂ©, enracinĂ©e dans l’expĂ©rience humaine. La conception de la vĂ©ritĂ© de James est encore l’une des conceptions les plus importantes qui soit, aussi bien pour la philosophie que pour d’autres disciplines. Elle facilite une dĂ©finition humaniste de la vĂ©ritĂ© applicable Ă  presque tous les et connaissanceJames a distinguĂ© deux façons de connaĂźtre les choses. D’un cĂŽtĂ©, l’individu pourrait savoir quelque chose de façon intuitive. A travers l’expĂ©rience directe. Comme lorsque l’on voit une feuille. Ou une table devant nous ce que James a dĂ©crit comme “l’étreinte directe” de l’objet par la pensĂ©e. Cependant, il existe une autre façon. ConnaĂźtre quelque chose Ă  travers “une chaĂźne externe” d’intermĂ©diaires physiques ou mentaux qui connectent la pensĂ©e et les James soutenait que la forme de connaissance intuitive Ă©tait l’apprĂ©hension directe. Tandis que la vĂ©ritĂ© pour la connaissance intuitive Ă©tait une question de conscience directe dans le flux de l’expĂ©rience. En revanche, pour la connaissance conceptuelle ou reprĂ©sentative, savoir qu’une croyance Ă©tait vraie signifiait “la soutenir Ă  travers un contexte que le monde fournit”.VĂ©ritĂ© et vĂ©rifiabilitĂ© utilitĂ©Pour James, la vĂ©ritĂ© n’est pas une propriĂ©tĂ© inhĂ©rente Ă  l’idĂ©e. C’est un fait qui se produit dans l’idĂ©e. Selon sa vĂ©rifiabilitĂ©. Ainsi, la vĂ©rifiabilitĂ© pour William James est un sentiment d’harmonie et de progrĂšs dans la succession d’idĂ©es et de idĂ©es vraies jouent un rĂŽle fondamental. Elles constituent des outils trĂšs utiles pour l’individu, qui peut les utiliser pour se guider dans la rĂ©alitĂ©. PossĂ©der ces idĂ©es est donc un bien pratique qui permet de satisfaire d’autres besoins vitaux. Pour James, le vrai est utile. Il introduit un bĂ©nĂ©fice vital qui mĂ©rite d’ĂȘtre pragmatique de la vĂ©ritĂ©La conception de la vĂ©ritĂ© de William James s’inscrit dans les thĂ©ories pragmatiques de la vĂ©ritĂ©. Ces thĂ©ories font partie des philosophies du pragmatisme. Les thĂ©ories pragmatiques de la vĂ©ritĂ© ont Ă©tĂ© proposĂ©es pour la premiĂšre fois par Charles Sanders Peirce, William James et John Dewey. Les caractĂ©ristiques communes de ces thĂ©ories sont la confiance en la maxime pragmatique. En tant que moyen de prĂ©ciser les sens de concepts difficiles comme la vĂ©ritĂ©. Par ailleurs, ils soulignent que la croyance, la certitude, la connaissance ou la vĂ©ritĂ© sont le rĂ©sultat d’une version de la thĂ©orie pragmatique de William James se rĂ©sume souvent par son affirmation. “Le vrai n’est que la ressource de notre façon de penser. Tout comme le droit n’est que la ressource de notre façon d’agir”. Il a voulu dire, Ă  travers cette phrase, que la vĂ©ritĂ© est une qualitĂ© dont la valeur se confirme par son efficacitĂ© au moment d’appliquer des concepts Ă  la pratique rĂ©elle par consĂ©quent, “pragmatique”.La thĂ©orie pragmatique de James est une synthĂšse de la thĂ©orie de la correspondance de la vĂ©ritĂ© et de la thĂ©orie de la cohĂ©rence de la vĂ©ritĂ©, avec une dimension additionnelle. Ainsi, la vĂ©ritĂ© est vĂ©rifiable dans la mesure oĂč les pensĂ©es et les affirmations correspondent aux choses a dit que tous les processus de vĂ©ritĂ© doivent conduire Ă  la vĂ©rification directe des expĂ©riences sensibles. Il a aussi Ă©tendu sa thĂ©orie pragmatique bien au-delĂ  de la vĂ©rifiabilitĂ© scientifique. Dans le domaine du mystique. Selon lui, “selon les principes pragmatiques, si l’hypothĂšse de Dieu est satisfaisante dans le sens le plus large du terme, alors elle est “vraie”.“La vĂ©ritĂ©, vous dira n’importe quel dictionnaire, est une propriĂ©tĂ© que possĂšdent certaines de nos idĂ©es elle consiste dans ce fait qu’elles sont d’accord », de mĂȘme que l’erreur consiste dans ce fait qu’elles sont en dĂ©saccord », avec la rĂ©alitĂ©. Les pragmatistes et les intellectualistes s’entendent pour admettre cette dĂ©finition comme une chose qui va de soi. Ils ne cessent de s’entendre qu’au moment oĂč l’on soulĂšve la question de savoir exactement ce que signifie le terme accord ». Et ce que signifie le terme rĂ©alitĂ© ». Lorsque l’on voit dans la rĂ©alitĂ© quelque chose avec quoi nos idĂ©es doivent s’accorder ».” -William James- Cela pourrait vous intĂ©resser ... Peut-on dire Ă  chacun sa vĂ©ritĂ© » ? CĂ©dric Eyssette Le terme de “vĂ©ritĂ©â€ est parfois employĂ© de maniĂšre large pour dĂ©signer l'authenticitĂ© d'une chose “un vrai Picasso” ou la sincĂ©ritĂ© d'une personne “une personne vraie”. Au sens strict, ce qui est vrai ou faux, ce sont des affirmations l'affirmation qu'il pleut est vraie s'il pleut, fausse s'il ne pleut plas. DĂ©finition La vĂ©ritĂ© semble pouvoir se dĂ©finir comme la correspondance entre une affirmation et la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme une affirmation est vraie, si elle est conforme Ă  la rĂ©alitĂ©, fausse si elle n'est pas conforme Ă  la rĂ©alitĂ©. Un exemple de dĂ©bat pour comprendre les enjeux de la notion de vĂ©ritĂ© y a-t-il des vĂ©ritĂ©s Ă©conomiques ? cliquez sur les images pour voir les extraits vidĂ©o Approfondissement Si la question L'Ă©conomie est-elle une science ? » vous intĂ©resse, vous pouvez lire cet article de Quentin Ruyant sur son blog de philosophie des sciences. I - Le relativisme de la vĂ©ritĂ© PremiĂšre partie DĂ©finition Le relativisme de la vĂ©ritĂ© est la thĂšse selon laquelle la vĂ©ritĂ© n'existe pas il n'y aurait pas de vĂ©ritĂ© absolue, mais seulement une vĂ©ritĂ© relative Ă  chaque individu Ă  chacun sa vĂ©ritĂ© ». Nous avons dĂ©jĂ  rencontrĂ© des formes spĂ©cifiques de relativisme Le relativisme moral Les jugements sur le bien et le mal sont relatifs il n'y a pas de vĂ©ritĂ© morale absolue Le relativisme esthĂ©tique Les jugements de valeur sur les Ɠuvres d'art sont relatifs il n'y a pas de vĂ©ritĂ© absolue enmatiĂšre de goĂ»ts esthĂ©tiques Nous ne reviendrons pas ici sur les problĂšmes spĂ©cifiques que posent ces formes particuliĂšres de relativisme cf. le cours sur la philosophie morale, et le cours sur l'art. Ce qui nous intĂ©resse ici, c'est l'examen du relativisme de la vĂ©ritĂ©, qui est un relativisme gĂ©nĂ©ral. Peut-on soutenir, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'idĂ©e qu'il n'y a pas de vĂ©ritĂ© absolue, mais seulement une vĂ©ritĂ© relative Ă  chaque individu ? A. L'argument moral Le relativisme de la vĂ©ritĂ© prĂ©tend souvent ĂȘtre le meilleur moyen de dĂ©fendre plusieurs vertus L'humilitĂ© intellectuelle Être relativiste, c'est Ă©viter de prĂ©tendre qu'on a raison et que les autres ont tort La tolĂ©rance Être relativiste, c'est accepter que des personnes aient des croyances diffĂ©rentes La non-domination Être relativiste, c'est ne pas chercher Ă  dominer les autres en prĂ©tendant justifier un pouvoir sur les autres par la vĂ©ritĂ© de notre discours L'ouverture aux autres Être relativiste, c'est accepter de discuter avec les autres pour partager des points de vue diffĂ©rents B. L'argument de la subjectivitĂ© du jugement IdĂ©es principales Il n'y a pas de description neutre et objective du description est l'expression d'un engagement subjectif en faveur d'une certaine maniĂšre de penser Il n'y a pas de maniĂšre de penser objectivement meilleure que les autres II - Les limites du relativisme DeuxiĂšme partie A. Critique de l'argument moral L'argument moral ne constitue pas une bonne dĂ©fense du relativisme de la vĂ©ritĂ© Croire qu'il y a des vĂ©ritĂ©s n'implique pas nĂ©cessairement une forme d'arrogance on peut reconnaĂźtre la possibilitĂ© d'une erreur ou d'une comprĂ©hension partielle de la vĂ©ritĂ©. Croire qu'il y a des vĂ©ritĂ©s n'implique pas nĂ©cessairement une forme d'intolĂ©rance s'il existe une preuve objective de la vĂ©ritĂ© d'une affirmation, ce ne serait pas de l'intolĂ©rance que de critiquer l'affirmation contraire âș, et s'il n'existe pas de preuve objective, on peut reconnaĂźtre la possibilitĂ© de penser le contraire, et respecter son adversaire, mĂȘme si on a la conviction qu'il se trompe. i Croire qu'il y a des vĂ©ritĂ©s n'implique pas nĂ©cessairement une volontĂ© de dominer les autres, et ii on peut au contraire souligner que le relativisme empĂȘche de faire appel Ă  des savoirs critiques qui permettraient de montrer la faussetĂ© de certains discours idĂ©ologiques que les dominants utilisent pour justifier leur pouvoir cf. le texte de Jean-Jacques Rosat diapositive suivante. Le relativisme [
] garantirait, dit-on, le droit des dominĂ©s et des minoritĂ©s Ă  dĂ©fendre leur propre vision du monde. Et, certes, il peut arriver qu’il leur offre temporairement une protection efficace. Mais, fondamentalement, il est contradictoire avec tout projet d’émancipation, car il dĂ©possĂšde les dominĂ©s des armes de la critique [
]. Les dominĂ©s, en effet, ne peuvent espĂ©rer s’émanciper et retourner le rapport de force en leur faveur s’ils n’ont pas la possibilitĂ© de l’emporter sur les dominants dans l’espace des raisons celui de la connaissance du monde et de la sociĂ©tĂ© oĂč la seule force est celle des analyses et des arguments. C’est ce qu’avaient compris les LumiĂšres en nouant l’alliance de la connaissance et de la libertĂ©. En dĂ©truisant l’espace des raisons, le relativisme dĂ©noue cette alliance et enferme les plus faibles dans le seul espace des rapports de force oĂč ils seront, par dĂ©finition, toujours les vaincus. » Jean-Jacques Rosat, PrĂ©face Ă  La peur du savoir de Paul Boghossian, Ă©d. Agone, p. XXV i Croire qu'il y a des vĂ©ritĂ©s n'implique pas de refuser le dialogue on peut chercher Ă  convaincre autrui qu'on a raison, ou bien chercher Ă  progresser ensemble vers la vĂ©ritĂ© en dĂ©passant la comprĂ©hension partielle qu'on en a. ii C'est plutĂŽt le relativisme qui conduit chacun Ă  rester dans sa propre opinion, sans vĂ©ritable dialogue on refuse d'envisager la possibilitĂ© qu'on se trompe et on n'Ă©coute pas les arguments d'autrui qui pourraient nous inciter Ă  modifier nos croyances. B. Critique de l'argument de la subjectivitĂ© du jugement Il y a des jugements clairement subjectifs les jugements qui expriment nos prĂ©fĂ©rences, nos dĂ©sirs, mais tous les jugements ne se rĂ©duisent pas Ă  ce type de jugement. MĂȘme si un jugement exprime en partie un engagement subjectif en faveur d'une maniĂšre particuliĂšre de penser, on peut chercher Ă  dĂ©gager dans ce jugement ce qu'il permet de comprendre objectivement du rĂ©el C. Deux objections majeures contre le relativisme 1/ Le relativisme conduit Ă  des confusions importantes Ă  propos de la notion d'opinion Si on dit que “chacun a sa vĂ©ritĂ©â€, cela revient au fond Ă  dire que “chacun a son opinion” on fait comme si la vĂ©ritĂ© et l'opinion Ă©taient des notions Ă©quivalentes. On refuse alors de distinguer les opinions vraies et les opinions fausses, ce qui semble illĂ©gitime au moins pour certains cas dire que “2+2=5”, ou affirmer qu'il pleut alors qu'il ne pleut pas, tout cela constitue manifestement des opinions fausses. De plus, quand on exprime son opinion, on exprime un engagement envers la vĂ©ritĂ© de ce qu'on affirme. Cela n'aurait pas de sens de dire “Je pense qu'il pleut, mais ce n'est pas vrai qu'il pleut”. 2/ Le relativisme conduit Ă  une contradiction Si on affirme que la vĂ©ritĂ© n'existe pas, cela signifie qu'on affirme que c'est vrai que la vĂ©ritĂ© n'existe pas. On prĂ©suppose donc qu'il y a au moins une vĂ©ritĂ© que la vĂ©ritĂ© n'existe pas. Par consĂ©quent on se contredit. On affirme Ă  la fois qu'il n'y a pas de vĂ©ritĂ© et qu'il y en a une. Autre maniĂšre de formuler cet argument dĂ©fendre le relativisme, c'est affirmer la vĂ©ritĂ© du relativisme, mais le relativisme affirme qu'il n'y a pas de vĂ©ritĂ©, donc que le relativisme n'est pas une thĂšse vraie 
 Le relativisme de la vĂ©ritĂ© est auto-rĂ©futant il se rĂ©fute lui-mĂȘme.

peut on soutenir que la verité n existe pas